5 juin 2022, j’ai 32 ans et je me sens à ma place. Il aura donc fallu 32 années pour en arriver là. A quelque chose d’aussi simple qu’être en paix avec moi-même, mes convictions, mes envies et les personnes qui m’entourent. Ou presque.

32 ans, à ma place ou presque

Cette 32ème année n’a pas été de tout repos. J’ai encore vécu des déceptions, des chagrins et j’ai touché du doigt la dépression. Pas de la petite qui passe, de celle qui s’installe et remet tout en question. L’hiver a été rude. J’ai tiré un trait sur des relations toxiques et je soigne plus que jamais mes relations les plus précieuses. J’ai fait face à un traumatisme qui me rongeait sans que je ne m’en rende compte. Et pour ça je dis merci la thérapie. J’ai encore une ou deux relations bancales mais de celles qu’on aimerait rendre plus belles, tout de même. Donc, oui là maintenant tout de suite je suis à ma place. Mais il me reste encore quelques détails à peaufiner pour me sentir 100% en paix.

Être en paix avec les autres

Lorsque je suis allée pour la première fois à la rencontre de ma psychologue, je lui ai dit « je suis là pour être en paix ». J’ai longtemps cru que c’était à moi de changer quelque chose en moi pour être en paix. J’ai surtout imaginé que je me devais de mieux gérer mes émotions. Mais elle m’a montré un autre chemin. Celui de l’acceptation de soi et de ses émotions. Elle m’a montré que je pouvais m’autoriser  être moi à avoir des émotions, à pleurer, à m’agacer, à hausser le ton sans culpabiliser. Tant que je ne me fais pas de mal et que je n’en fais pas aux autres. Avoir des émotions c’est plutôt sain. Les refouler c’est plus dangereux. Penser devoir les cacher devant son entourage, c’est même plutôt malsain. Et je m’imaginais souvent sous le pire des jours, alors que non. Je suis simplement quelqu’un de sensible mais j’apporte bien plus d’amour que de tourments dans la vie des autres. Alors qu’on peut si facilement me faire culpabiliser. Et ça, j’ai décidé que ce serait terminé. La culpabilité m’a tellement fait souffrir et a laissé tellement de gens m’atteindre que je ne pouvais plus le supporter. Être en paix, c’est pour moi, arrêter de culpabiliser soit être moi-même et être aimée pour ce que je suis et non pas ce que je pense devoir être pour l’autre. Alors, j’ai sorti de ma vie définitivement des personnes que j’aimais très fort mais qui ne savaient pas m’aimer pour ce que j’étais, qui refusaient de me tendre la main lorsqu’à mon tour j’en avais besoin. Et c’est exactement à ce moment là que j’ai commencé à être en paix et à me rendre compte que j’avais des ami.e.s, un chéri et un entourage qui me correspondaient à 1000% et qui étaient véritablement là pour moi. Alors, que cela fait plusieurs années que je me construisais autour de personnes néfastes, que j’essayais de sauver de leur propres tourments et qui ne me le rendaient pas bien. Aujourd’hui, je me focus plus que jamais sur les personnes qui m’entourent et m’aiment autant que je les aime. C’est plutôt facile en fait. Essayez ❤️

Pour être en paix avec moi-même

En réalité, je dirais plus qu’il faut être en paix avec soi-même pour être en paix avec les autres. Mais j’ai, contre ma volonté, fait l’expérience du chemin inverse en étant rejetée / incomprise par des personnes que j’aimais profondément lorsque j’avais le pire à affronter. Et à ce moment là, merci encore à ma psychologue pour ça, j’ai compris que je me devais d’être en paix avec les personnes que j’avais dans mon entourage pour être en paix avec moi-même. Que j’avais le droit d’exiger des relations entières et saines. Je suis très influençable par le comportement des autres. Et ce même avec mon fort caractère. So, ne plus avoir de relations toxiques pour n’avoir que des personnes aussi sincères et aimantes que je le suis a changé complètement mon état d’esprit. Et la paix est enfin arrivée après des semaines d’insomnies. Parce que je suis de celle qui a besoin de liens sociales forts et sains pour être heureuse.

Avoir la vie que je mérite

Dis comme ça, ça peut avoir un côté prétentieux. Est ce qu’on ne mérite pas tous une vie heureuse ? Pendant longtemps, j’ai rêvé ma vie. Et en réalité je continue de le faire. Le rêve me guide. Certains diront que le rêve n’est qu’illusion, qu’il faut garder les pieds sur terre. J’ai les pieds bien ancrés au sol mais ma tête rêve en grand. Et cet équilibre m’a permis d’arriver exactement là où je rêvais d’être il y a 6 ans.

Il y a 6 ans, j’avais 26 ans, je changeais de vie. Je sortais de 5 années d’études en alternance, j’étais promue à une carrière d’acheteuse industrielle. Mais l’épilepsie me rattrapait et inconsciemment j’ai saisi l’excuse de la maladie pour tout plaquer. Mais pour aller où ? Faire quoi ? Et c’est là que le blog et instagram sont entrés dans ma vie. Un hasard de la vie qui m’a mené tout droit vers la vie que je méritais. Le chemin a été long. En 6 ans, je vous assure qu’on a le temps d’affronter pas mal d’obstacles et de se remettre en question un paquet de fois.

C’est rigolo parce que dans cet article de 2018 je me questionnais sur mon avenir : Ou vais je ? Définir ce que j’aime pour définir mon avenir ! Me questionner m’a toujours beaucoup servi, car aujourd’hui ce qui me paraissait trop flou à atteindre est devenu mon quotidien.

Aujourd’hui, je suis heureuse et fière de vivre de ma passion qu’est la photographie mais également celle de créer du contenu sur les réseaux sociaux. Je suis photographe et créatrice de contenu à temps plein. Et je double mon chiffre d’affaires chaque année depuis 3 ans. Quand il y a 6 ans je vivais sur mes économies et des p’tits boulots en gardant en tête mes rêves, je vous assure qu’y être arrivée c’est tout ce que je méritais.

Et continuer de rêver en grand

J’ai encore beaucoup d’envies et de rêves à réaliser. J’ai la chance de vivre aux côtés d’ami.e.s et d’un chéri formidables. Je suis enfin en paix (ou presque) avec moi-même. Je sais que le plus beau arrive. Je le sens dans mes tripes. Alors, je me fais la promesse de continuer de rêver en grand et de ne jamais plus tomber dans mes travers de « sauveuse ». À 32 ans j’ai enfin compris qu’on ne pouvait pas sauver les autres de leurs démons mais qu’on pouvait se sauver soi-même des siens. Alors, petits démons, ciao bye-bye, j’ai des rêves à accomplir et une vie simple et heureuse à vivre.

PS : merci à vous mes queens, je crois que vous n’imaginez pas à quel point vous m’avez aidé à m’accomplir ces 6 dernières années. Je n’en serais pas là sans vous. *Tchin, tchin virtuel* & LOVE SUR VOUS

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