le-depassement-de-soi

Hello la compagnie,

Aujourd’hui, je vous propose un nouvel article dans ma rubrique « A la rencontre » où je vous fais découvrir des femmes et des hommes passionnés au travers d’interviews.

Ce mois rime avec Octobre Rose en tant que mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer féminin. Vous avez sûrement déjà constaté plusieurs actions via les réseaux sociaux ou encore des manifestations telle que Courir pour Elles. A travers cet article, je souhaite mettre en avant le parcours d’une femme exceptionnelle qui m’a beaucoup émue lors de notre rencontre.Parce que Stella & Dot, c’est aussi l’opportunité de rencontrer des personnes extraordinaires comme Patricia. Lors d’un de mes RDV Mode et Bijoux, j’ai pris le temps de conseiller chacune des convives sans me douter un instant que Patricia était passée par la maladie.

Et pourtant Patricia Amoros a trouvé en elle les ressources nécessaires pour faire face à un cancer incurable. Elle a depuis retracé son parcours pendant et « après » la maladie pour se reconstruire en tant que femme indépendante, que maman et que businesswomen. Son livre Le Dépassement de Soi, Petits Cailloux et Grands Défis a été écrit avec beaucoup de passion et de spontanéité. Je vous propose d’en découvrir un peu plus sur son histoire grâce à une interview qu’elle m’a fait l’honneur de m’accorder.

Notre entrevue s’est déroulée chez Patricia de manière conviviale et décontractée afin de vous livrer ses impressions en toute authenticité.

Pour vous faciliter la lecture de notre beau et long entretien, je vous ai détaillé nos échanges par thématique. De l’annonce de la maladie à la rédaction du livre, nous avons également abordé la relation mère-filles, l’ex mari, les voyages, le sport et comment Patricia s’est battue face à la maladie.

imgp9072

– ANNONCE DU CANCER –

« Tout s’embrouillait dans ma tête {…} J’ai préféré devancer l’épreuve » Extrait Page 18.

A quel moment as-tu appris que tu avais un Cancer ?

En fait, j’avais pour projet de partir au Sri Lanka avec mon mari. A la sortie d’une grippe, je suis allée voir mon médecin généraliste qui s’est inquiété de mon état d’essoufflement. Il m’a alors prescrit des examens complémentaires. 15 jours avant de partir, on m’a annoncé la maladie. Le Sri Lanka n’était plus d’actualité.

Comment as-tu réagi face à la maladie ?

Dans le passé, j’ai exercé le Karaté. J’ai eu la même réaction que dans ce sport de combat, on monte sur le tatami et on affronte son adversaire.

Petite anecdote quand même : la première question que j’ai posée à une personne plus avancée dans la maladie a été « Est ce que je pourrai faire mes courses ? » Question tellement bête mais j’avais peur de ne plus pouvoir être autonome.

C’est très courageux de ta part, ce n’est pas donné à tout le monde cette force mentale. 

Je ne me sens pas plus héroïque qu’une autre. Quand on n’a pas le choix et qu’on se retrouve face au mur, on puise dans des ressources jusque là méconnues. C’est dans l’épreuve qu’on parvient à se renforcer. C’est peut être un peu cliché de dire cela, mais quand on est au plus bas, on ne peut que remonter.

Ton cancer est dit incurable par les médecins, quelle a été ta réaction à cette annonce ?

Sur le moment, c’est la douche froide, on se sent dans une autre dimension. On ne comprend pas bien ce qu’il nous arrive.

Le jour de l’annonce, l’infirmière est entrée dans ma chambre avec un air grave en m’indiquant que c’était un Myélome. Je me suis effondrée en pleurs. Elle a pensé que j’avais compris et a quitté la chambre. Je me suis précipitée sur ma tablette pour effectuer des recherches sur internet. Quand j’ai compris, je l’ai rappelé et lui ai dit « j’ai un cancer de la moelle osseuse, c’est ça ? ». Elle me l’a confirmé.

Après de lourds traitements et une autogreffe, je vis pleinement. Je travaille à plein temps, je fais du sport, je voyage. Malgré tout, la récidive existe dans ce type de pathologie d’où la notion de maladie incurable et la nécessité d’effectuer des contrôles tous les 3 à 6 mois.

chine-patricia-muraille-de-chine

– RELATION MERE FILLES –

« A mon sens, une bonne mère c’est celle qui donne de l’amour avant tout à ses enfants. » Extrait Page 170

Ma maman est passée par un cancer du sein lorsque j’étais au Lycée. Je me souviens que pour moi il était difficile d’inverser les rôles, prendre soin de sa maman alors qu’avant c’était elle qui prenait soin de moi. Se retrouver impuissante face à la maladie est une sensation difficile à appréhender.

Tu parles de tes filles avec tout l’amour d’une maman, mais comment ont elles vécues ta maladie ?

Elles ont toujours été à mes côtés et m’ont soutenue par leur présence. Je veillais à ce qu’elles ne voient pas trop mon désarroi. Bien sûr, quand j’étais vraiment dans les abîmes, je ne maitrisais pas toujours l’image que je leur renvoyais et je le regrette.

Je pense qu’elles ont perçu ma force intérieure. Elles voulaient également y croire. Pour les rassurer, je leur ai vite montré que mes efforts ne resteraient pas vain et que j’y arriverai.

Comment as-tu trouver la force de leur annoncer ? 

J’ai attendu un jour pour trouver les mots car je ne savais pas comment l’expliquer. Du coup, j’ai demandé au medecin de leur parler. Peut-être qu’elles n’ont pas tout compris. Est-ce qu’elles ont tout maîtrisé ou est-ce qu’il fallait que je leur en dise plus ? Je pense qu’on a trouvé le juste milieu.

Est-ce qu’elles t’ont questionné sur la maladie ?

Elles ont davantage été là pour me soutenir que pour ressasser. Et je voulais éviter de rester focaliser sur ma maladie et leur prouver que j’allais me battre et m’en sortir.

Comment ont elle réagi à la sortie du livre ?

Un lien fort nous unis. D’une certaine manière, j’ai aussi écrit ce livre pour poursuivre mon enseignement vis-à-vis d’elles, leur donner les clés au travers de mon expériences, leur insuffler la force qui m’anime. Je ne leur ai jamais vraiment dit mais ce livre est un véritable cadeau d’Amour.

Elles ont été à mes premières dédicaces. Prescilia l’a lu avec beaucoup d’intérêt. Ornella, quant à elle, je ne sais pas si elle l’a lu en entier, m’invoquant qu’elle connaissait déjà toute l’histoire. Une façon de se protéger sans doute.

Je pense qu’elles sont fières de mon parcours. Et elles ont vraiment joué un rôle de commerciales puisqu’elles ont fait joué leurs réseaux pour communiquer autour mon livre.

Est-ce que tu les as consulté avant d’éditer ton livre ?

Pour les quelques paragraphes qui les ont concernées, je les ai consultées afin de recueillir leur accord. Et dans tous les cas je suis restée dans la pudeur les concernant pour ne pas les exposer. Un jour Ornella, mon ado de 15 ans, m’a dit « De toute manière, tout ce que tu as dit c’est la vérité ».

– DIVORCE –

« J’avais l’impression d’être ce jouet cassé aux yeux de mon mari, un jouet qui n’a plus d’utilité car plus fonctionnel. » Extrait Page 27.

Dans ton livre, tu parles de ton ex-mari qui n’a pas su faire face à la maladie. Comment l’expliques tu ? 

Il a pris peur face à la maladie. Il y a des hommes d’engagement et lui n’en n’était pas un. Il m’a très rapidement fait comprendre que le cancer n’était pas dans son projet de vie (pour moi non plus d’ailleurs).

Trois ans après est-ce que tu lui en veux encore ? 

Je suis encore dans la sidération. J’ai eu beaucoup d’amour pour lui c’est sans doute la raison par laquelle je n’arrive pas à le haïr. Toutefois, je n’oublierai jamais cet abandon.

Je ne regrette rien de nos 17 années passées ensemble, un jour peut-être je le remercierai.

– VOYAGE EN ASIE –

imgp9073

« Christelle très réactive me dit – C’est le voyage de tes rêves ! Et avec son regard malicieux, ajoute : – Chiche, on s’inscrit ! » Extrait Page 59.

Finalement, le livre est vraiment axé sur ces 3 semaines passées en Asie avec ton amie Christelle. Pourquoi l’Asie ?

L’Asie m’a toujours attirée. Une attirance instinctive : Adolescente, je correspondais avec une japonaise et pratiquais le Karaté. Jusqu’à ma vie d’adulte, j’ai lu énormément de bouquins qui se déroulaient en Chine et en Inde. C’est tout naturellement que j’ai été attirée par cette annonce de stage en Chine/Tibet organisé par Thanh notre prof de Tai Chi à Chaponost et que nous nous sommes lancées avec Christelle dans l’aventure.

Qu’est ce que ce voyage t’as permis de réaliser ?

Une performance tant physique que mentale. J’ai pu gravir la Muraille de Chine, aller jusqu’à 5000 mètres d’altitude sans avoir besoin de  ma bouteille à oxygène. Je voulais me prouver que si j’y arrivais, plus rien ne serait impossible et cette muraille avait quelque chose de symbolique.

patricia-muraille-de-chine-courrir-pour-elles

– VOYAGES & PHOTOGRAPHIE-

Comme vous pouvez le constater sur le peu de photos (2) prises lors de notre échange, Patricia aime voyager et retracer ses voyages dans des albums photos.

Elle aime aller à la rencontre des autres et est une vraiment passionnée de photos. Elle aime par dessus tout prendre des photos de la civilisation et de l’environnement. Comme elle le dit si bien, elle se retrouve sur quelques photos pour dire qu’elle y était mais n’en voit pas l’intérêt !

Chine/Tibet

Inde

– PILIERS-

« Chaque jour, je me fixais des objectifs pour entraîner mon corps et évader mon esprit » Extrait Page 29

Lors de nos échanges, Patricia m’a évoqué plusieurs piliers qui lui ont permis d’avancer et d’affronter au mieux la maladie :

  • Le Sport : 

J’ai pratiqué le Karaté pendant de nombreuses années jusqu’à la ceinture noire. Lors de ma rémission, je me suis tournée vers d’autres disciplines car j’avais conscience de la nécessité d’exercer une activité sportive. Je savais que ça allait m’apporter un équilibre tant physique que psychologique.

Mon rythme aujourd’hui c’est les Mardi 50 min de vélo intensif et les Dimanche environ 8 Km de marche. Sachant qu’à mes débuts je ne faisais pas 100 mètres. J’étais parfois bien incapable de soulever une assiette.

Les efforts paraissent anodins au début mais mis bout à bout, ils permettent de se renforcer. Il est important d’avoir des objectifs ambitieux pour tendre vers… quelque chose qui va nous dépasser.

  • Pensée positive : 

La pensée accompagne le mouvement. Si elle est négative, le corps et l’esprit s’essoufflent. Ce sont de vrais vases communicants et je veille à leur équilibre, en écoutant mon corps et en le mettant au repos si nécessaire. A mon sens, nous ressortons forcément grandis de toutes ces épreuves. Il faut avancer et ne pas s’apitoyer.

« Se programmer pour la Réussite » voilà ce que je fais, car il est important de croire en soi et en la providence.  Je ne pense pas à la récidive. Si récidive il y a, je sais à quoi m’attendre mais je ne me programme pas pour ça.

  • Le Travail : 

La meilleure manière de reprendre une vie normale c’est de reconnecter avec le travail. C’est important de le faire si nous en avons les capacités physiques. En ce qui me concerne, les premiers instants passés au travail constituaient un acte héroïque, et je n’ai pas lâché !

  • L’entourage :

J’ai des amies de tous les horizons, un vrai patchwork. Elles ont été incroyables et m’ont soutenue de façon discrète pour certaines et plus bruyantes pour d’autres. Elles ont toutes été très importantes pour moi.

Le cercle d’amies s’est agrandi et je suis aujourd’hui un peu comme le dénominateur commun. Humainement, elles m’ont enrichie. Au delà de la médecine et des traitements, l’entourage est très important.

inde-patricia-et-christelle

– LE LIVRE –

Comment as-tu eu envie d’écrire un livre sur ton parcours ?

Mes premiers mots ont été écrits en chambre stérile. Au début j’écrivais quelques phrases dans des carnets sans imaginer écrire un livre. Dans mes carnets de voyage, je décrivais des lieux, des senteurs et tout ce que j’y vivais.  Ma soeur aînée Ghislaine est professeur de français. Et un jour, en lisant mes notes, elle me dit « Tu sais que tu écris vraiment bien. Avec ton style mais tu écris très bien ! ».

Et c’est là que tu t’es décidée à faire de tes notes un livre ? 

Au début, elle m’a incitée à réunir toutes mes notes et m’a fait comprendre qu’il y avait, dans ce vécu, une logique, un fil conducteur, qui pourrait me conduire à l’écriture d’un livre. Le déclencheur c’est quand elle m’a dit « ça peut servir ». Là, je me suis projetée.

Initialement, je pensais que les personnes qui écrivaient sur leurs propres vies étaient complètement mégalo. Encore une fois, méfions nous des apparences !

Comment as-tu travaillé sur ce livre ? 

Ma soeur s’était engagée à me corriger uniquement les fautes d’orthographe car pour moi il était inconcevable qu’elle touche mon style ou mon histoire. Je lui soumettais régulièrement mes écrits. Je me souviens qu’elle se délectait à chaque paragraphe envoyé.

Quel retour sur ton livre de personnes malades ? 

Une personne m’a écrit en me disant « Après ce livre, j’ai eu envie de vivre ». Je me suis aperçue que ça ne touchait pas que les gens malades. Il intéresse divers publics ; hommes, ou femmes, jeunes ou vieux ainsi que des personnes qui n’ont pas forcément été touché par la maladie ou l’abandon  mais qui sont tout simplement amoureux du voyage.

J’ai même eu un jour une hôtesse de l’air qui m’a écrit qu’elle le lisait dans sa cabine lors d’un trajet Paris/New York. Je trouve ça génial de savoir que des personnes ont mon livre entre leurs mains dans des endroits improbables. Je m’amuse à les imaginer dans tous ces lieux.

Anecdote – Lors d’une réunion à la fac de médecine de Lyon, je venais y apporter mon témoignage.

Dans une conférence sur le Myélome, les médecins présents prônaient l’avancée de la recherche. Les malades, intervenants, parlaient quant à eux de leurs récidives. Moi, j’y suis allée avec mon livre et j’ai expliqué tout ce que j’avais mis en place (sport, voyages, pensée positive).

A la fin de mon exposé, une personne touchée par cette maladie m’a demandé si elle pouvait m’embrasser. Et là je me suis dit que si j’avais fait ce parcours pour un jour la rencontrer et lui donner du courage, alors c’était gagné !

D’autres projets d’écriture ?

J’ai eu envie de prolonger le plaisir de l’écriture dans un registre tout à fait différent. J’ai, en effet, démarré l’écriture d’un roman dans un pays qui m’est complètement inconnu, le Brésil. J’aime la difficulté de sortir de ma « zone de confort »

Génial, tu veux nous en dire un peu plus sur ce projet ? 

C’est un exercice qui nécessite cette fois-ci de l’imagination. Alors que dans mon premier livre, l’exercice était bien inutile. Je n’avais qu’à décrire ce que je vivais sans avoir à le romancer. L’exercice de style est différent puisque l’histoire induit plusieurs intrigues. Je joue avec les personnages tout en veillant à la cohérence du scénario.

– BILAN –

Si tu devais retracer un bilan en quelques phrases, quel serait il ?

Derrière cette fatalité, il y a eu de très belles surprises. J’ai réussi à avoir ce regard décalé qui me fait apprécier la vie au-delà des apparences. Ma vie ne doit pas s’arrêter là. J’ai encore énormément de choses à découvrir et de bonheur à partager.

Ton rapport aux autres a-t-il changé depuis la maladie ? 

J’ai appris à observer les agissement des autres et j’ai vraiment pu mûrir à ce niveau. Mon cancer m’a fait retrouvé la vue car je vois les gens tels qu’ils sont et non pas tels que j’aimerai qu’ils soient.

Te sens tu plus apaisée aujourd’hui ?

Avant la maladie, j’étais très heureuse dans mon aveuglement. Un jour, on se réveille dans une autre vie. Et le challenge aujourd’hui c’est de retrouver une sérénité dans cette nouvelle vie. Tout a été emporté et il faut pouvoir reconstruire tes bases et tes convictions.

Tu mènes beaucoup d’actions en faveur de la lutte contre le cancer plus la promotion de ton livre. Qu’est ce que ces actions représentent pour toi ? 

Je suis un « relai » parmi tant d’autres de la bonne parole, de l’encouragement et de la force à destination de tous ceux qui doutent à un moment donné de leurs parcours. Certes, il y a des échecs et j’en a bien conscience mais il y a également des guérisons. J’ai une réelle volonté de donner de l’espoir. C’est la magie de la vie, tout se reconstitue  à l’image des saisons. Après l’hiver renait le printemps.

inde-complicite-indienne-et-patricia

Contact Patricia Amoros

Son livre sur Amazon ou en librairie : Le Dépassement de Soi, Petits Cailloux et Grands Défis, Les Editions Amalthée, Octobre 2015

Son site internet où retrouver ses voyages, ses récits et son actualité : www.patriciaamoros.com

MERCI

Un énorme MERCI à Patricia de m’avoir accordée ce moment privilégié. J’espère que vous avez pris autant de plaisir que moi à la découverte d’une femme extraordinaire ! N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires, je suis certaine qu’elle prendra plaisir à vous lire tout comme moi <3.

SHOPPER POUR UNE BELLE CAUSE

En tant que Stylist chez Stella & Dot, je me fais également le relai d’une belle cause que nous soutenons.

En effet, jusqu’au 31.10.2016, les bénéfices de 3 jolies bijoux roses ci-dessous sont reversés au Rose Magasine. Il est distribué gratuitement dans  les centres de lutte contre la cancer et dans les établissements de soins publics et privés. a hauteur de 200 000 exemplaires par semestre, il accompagne les femmes et leur famille pendant et après la maladie.

Si vous souhaitez vous faire plaisir tout en participant à une jolie action, je vous donne rendez-vous sur mon E-shop www.stelladot.fr/larox – Rubrique Boutique Fondation – !

octobre-rose-bijoux-rose-magasine

Rendez-vous sur Hellocoton !

13 petits mots

  1. Je confirme une femme extraordinaire. Ce livre est un hymne à l’espoir. Ta rage de vivre est impressionnante quel courage ! Merci Patricia

    1. Merci beaucoup Iris d’être venue découvrir cette jolie rencontre. Et je te conseille vivement le livre qui est écrit avec tellement d’authenticité qu’on ne peut qu’admirer Patricia pour son joli parcours 🙂

  2. Patricia, ma petite soeur chérie ! si je te dis que je t’aime très fort tu le sais sûrement déjà, mais je ne t’ai certainement pas dit encore à quel point je suis fière de toi, de ce parcours exceptionnel dans ces conditions si difficiles. Tu es une battante et je sais que personnellement je n’aurais pas eu ton courage. Tu as gravi cette montagne comme un alpiniste l’aurait fait en y accrochant tes rivets patiemment un à un, tu as couru tous ces kilomètres comme un marathonien l’aurait fait sans faiblir, tu as mis KO ces mauvaises cellules comme un champion de boxe l’aurait fait. Tu es restée droite, forte comme quand nous étions petite et que tu prenais tes airs de frondeuse comme pour cacher ta vraie nature, si généreuse, si aimante. Tu es si belle en mon coeur ! Ta bataille tu la mènes comme une grande, avec persévérance. Tu es mon exemple et chaque fois que je doute, il me suffit de penser à toi…. Que Dieu te protège ma petite soeur adorée !

    1. Je vous ai déjà répondu sur ma page Facebook mais je vous réitère ici mon admiration pour votre jolie famille. Merci d’avoir partagé avec nous votre témoignage ici. Une vraie source d’inspirations au quotidien et qui j’espère continuera de montrer que tout est possible lorsque l’on ne lâche rien et que l’on fait preuve de positivité ! Je suis fière d’avoir eu cet instant privilégié avec votre soeur. Encore merci pour votre passage ici <3

  3. Ma chérie tu sais que je suis entièrement d’accord avec Patricia Amoros, j’ai passé des épreuves difficiles et ne pas se laisser abattre permets de s’en sortir, du moins ça aide.
    Je vais m’empresser d’acheter ce livre car je pense qu’il va m’apporter beaucoup pour l’avenir.
    Bravo à cette dame et bravo pour ton interview Bisous jtm

    1. Merci Moumoune, j’ai aussi fait cet article pour toi et pour te donner du courage face à tes soucis de santé ! Je t’encourage vivement à lire son livre qui te fera voyager et fera écho à ton parcours vers la Pensée Positive. Enormes bisous d’amour <3

  4. Bonjour Patricia.
    Je découvre au détour d’une recherche ton parcours de vie. Nous nous sommes croisés à une époque lointaine. Nous habitons à proximité et nous faisions du karaté.
    Je suis ravi que tu es pu vaincre le crabe, et ce n’est pas vraiment une surprise pour moi.
    Je te souhaite le meilleur pour la suite.
    Bien amicalement.
    Mohamed Benaziza

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *